samedi 9 juin 2012

tanger rabat Casa Marrakech ouazazate errachidia oujda Nador Tanger

j'ai croisé un lien avec ce blog en ouvrant le mien. un hasard comme on le dit si bien en arabe vaut mieux que mille rendez vous.scienceblogs.com-neurophilosophy . en attendant de le parcourir le lien est donc là. 

Aujourd'hui on m'a reproché de faire un travail qui ne soit pas éternel. Bizarrement. à la base, je me posais la question de savoir si je devais ou pas revenir dans la même école, puis en y réflechissant je me suis dit que puisque le directeur en avait ou semblait en avoir fait une demande insistante, même si l'opération devait me coûter le double ou le triple de ce qu'elle m'avait rapportté, pourquoi pas? aprés tout, je n'ai pas d'autre moyen de me prouver à moi même que je fais ce travail comme un sacerdoce que celui ci. payer de moi même. Il va de soi que le Témoin n'a pas besoin de témoins, il va de soi que les témoins sont faits de chairs et de sang et qu'ils sont par définition faibles et créés ainsi.
Toujours est-il que les éducateurs du Maroc n'ont jamais honte de mentir, ni honte de manquer à leur parole, ni honte de déplacer les gens pour rien, ni honte de rien en fait et que tenir parole à leur égard est parfois une preuve de bêtise plus que de générosité. En réalité, se promener avec le désir de bien faire dans un monde miné par le désespoir et la lassitude c'est s'exposer en permanence à ce genre de situation.

Sur la route de Marrakech, je me souviens de celui là qui me disait il y a quelque mois "depuis longtemps nous avons cessé d'enseigner". Depuis longtemps l'enseignement n'estplus une vocation mais un métier, c'est à dire une situation dans laquelle on est toujours trop peu payé compte tenu de la masse de choses à faire, on fait donc le moins possible en réclamant le plus possible. Sans compter qu'au jour le jour les gens sont faits prisonniers de leurs besoins et de leurs désirs, engagés dans des dépenses continues, il n'y a guère de solutions. le pire est qu'ils sont conscient du mal qu'ils causent, conscients du dommage qu'ils générent au fil des générations et de leur responsabilité qi va croissante et que cette situation est en soi  la pire des prisons que l'esprit puisse concevoir. Une prison telle que meme la fuite sort de l'horizon du pensable, une condamnation au sur place. En regard de cela, l'accumulation de moyens financiers devient le seul espoir possible. Dévaliser une banque et aller se mettre au vert, c'est un peu le rêve de tous les cambrioleurs.

les moyens dans le corps enseignants sont faibles, le grappillage est minime, reste ce sentiment malheureux, comme par défaut, qui consiste à dire aprés tout ma situation est moins pire que celle des autres, il   y a pire que moi, sentiment qu'il faut justement alimenter avec ce zeste de supériorité envers les inférieurs, petites satisfactions dérisoires de l'ego, si dommageable quand on considère la collectivité dans son ensemble où chacun devient à son corps défendant l'enemi de chacun au bénéfice de trés peu qui ne se nourissent que du gaspillage permanent des énergies, les crimes profitent toujours à quelqu'un et ainsi va la vie

Il est faux de dire qu'il n'y a pas de solutions, il est faux de dire que le sort a condamné les hommes à la prison à vie. ou alors pourquoi nous aurait-il créés? mais le sort n'offre de solutions qu'à la volonté et n'offre de volonté qu'à ce qui le sert Lui en ce qu'il sert ce qui doit être servi (ou ceux qui doivent l'être) ou fait ce qui doit être fait. Le monde est vaste à condition d'avoir un objectif et que cet objectif ne soit pas vain. on peut parcourir le monde avec une bonne intention et de bonnes action, les premières pouvant au moins pallier aux manquements des secondes; autant de choses qui nous élévent et nous portent. On est toujours otage de ce que l'on acquiert, mais on peut se libérer des acquisitions en se libérant du désir de perpetuer la indéfiniment la possession; accepter que ce qui vienne parte, c'est ouvrir la possibilitéà une nouvelle arrivée conditionnée elle même par un nouveau départ, etc.

Pourquoi?

l'autre possibilité est de laisser venir le monde à soi, et tout vient à qui sait sait attendre. mais c'est un choix dont nul ne mesure la portée ni même la grandeur. a l'instant je me souviens de cette gageure qui consiste à dire qu'il faut placer ses principes suffisamment haut pour passer dessous sans baisser la tête. ce n'est pas exactement cela. de même un moyen de se rendre impossible une tâche c'est de la prétendre trop difficile, c'est possible ausse aussi. mais laisser venir à so  le monde est une tâche qui demande infiniment de patience.  on se souvient de ce berger qui priait sans cesse sans obtenir de réponse. A la question de Moîse pourquoi seigneur n'exauces tu pas ses voeux, la réponse du Souverain fut son coeur n'est pas avec moi mais avec son troupeau.

le pire chemin est sans aucun doute celui où l'on habite les lieux de prières dans l'intention sournoise d'en tirer un bénéfice quelconque. au quotidien. entre les deux options il y a un grand vide et la pire prison de l'esprit qui soit. Dans tous les cas, il y a un ordre du monde et des choses auquel il faut bien se soumettre -peut-on aller pls vite que la lumière? non dit Einstein; dans les deux cas il y a des malheurs et des compensations, du rire et des larmes.

l'enseignant modèle à quoi ressemblerait-il? je ne sais pas. Dans le cadre de mon activité, je dirai que l'enseigant modèle est celui qui ne discuterait le prix que je propose que de manière raisonnable, qui éventuellement paierait un peu plus que que que j'aurais demandé puisque c'est probablement la raison pour laquelle j'affiche des prix si bas, qui éventuellement me laisserait faire le travail comme je l'entends et savourerait le présent que lui a offert le sort en dévidant mille pelotes pour qu'un hasard m'amène à sa porte. je ne sais si un tel enseignant existe, peut être même l'ai je ou les ai je rencontré plusieurs fois et je l'ai ou les ai certainemen remercié du fond du coeur même si j'ai du forcément continuer mon chemin.

j'ai laissé derrière moi Casa parce que les grandes villes m'effraient, et la dernière école où je suis entré disposé d'un poulailler et d'une basse cour, d'un éleage d'animaux de fermes en carton pâte et de quelques arbres. Mais l'enseignant chez qui je suis rentré dans cette école n'avait pas dix minutes à consacrer à un travail qui pourrait donner sens à sa fausse vocation.
la chose est je dois le reconnître des plus curieuses. . l'instituteur qui me refuse l'accés au tableau de sa classe est forcément du point de vue du travailleur en moi un mécreant et dans le meilleur des cas un ignorant.  D'autant qu'à celui là je n'avais pas réclamé d'être payé. A mon corps reconnaissant je concéde que celui qui me refuse le travail me concéde le repos. Mais si je me laissais faire, les enseignants me concéderaient un repos permanent et un enterrement en grande pompe et sans frais du travailleur en moi et de sa raison de vivre.  En concédant aux enseignants toute les bonnes intentions du monde, j'ai du mal à croire que ne rien faire soit dans tous les cas le meilleur parti à prendre quelques soient les intentions.

je dois dire que sa réaction fut plutôt celle d'un enfant que l'on voudrait empêcher de jouer que celle d'un adulte auquel on apportterait un outil de plus lui permettant de mieux accomplir sa tâche.  J'ai bien sûr du mal à comprendre cela mais je n'ai rien perdu pour autant puisque grâce à lui et à son refus de me laisser travailler, je me suis senti libre et libéré de casablanca et ai aussitôt pris la route.  Le travailleur en moi peut pardonner à une ville de lui avoir fait dépenser plus qu'elle ne lui a rapportté, il n'aime pas les villes qui ne le laissent pas accomplir la tâche pour laquelle il s'est déplacé. quoique je concéde que ces mots soient execssifs et que c'est probablement le peu d'envi qu j'avais d'errer dans une trés grande ville qui m'a conduit à la quitter aussi vite. dans les deux écoles où je suis allé, l'écologie semblait le maître mot. l'écologie est captatrice de fonds, elle ne semble pas en laisser beaucoup pour le traçage des tableaux.

Dans un monde qui souffre de gaspillage autant que de surproduction, on voudrait faire de tous les enfants du pays de simples manoeuvriers ou ouvriers agricoles et les réduire à ce simple rôle qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Il y a sans aucun doute de l'ubuesque dans tout cela, mais au final disent les enseignants la première faute n'a-t-elle pas été commise par ceux qui ont ammené leurs enfants à l'école pour y apprendre?  Amener son enfant dans un école c'est pour un père ou une mère un premier aveu devant la collectivité d'une incompétence. cet aveu là n'est-il pas toute la supériorité ou la totalité  de la supériorité et du rang social des enseigants quand bien même ils reconnaissent leur incompétence à mener la tâche dont ils sont pourtant responsables?

Quelles solutions?  l'équipement est il une solution? les moyens sont-ils une solutions? les outils scolaires sont-ils une solution? sans aucun doute. Mais la volonté? qui équipera les corps et les esprits de volonté?

l'équipement est une solution parce que c'est un engagement de dépenses et que l'activité repose aussi sur la dépense. Quand des générateurs de flux de dépenses sont en marche, des milliers de gens en profitent d'une manière ou d'une autre. Arrêtter l'équipement ce serait interdire les flux. Une folie sans aucun doute.  Mais la volonté? le coeur de la volonté est au moins la volonté d'un seul  
; quand le monde entier n’en peut plus, lâche, abandonne, recule, le monde appartient à celui où ceux qui résistent, ne lâchent pas avancent. C’est la gloire de l’humain que d’être un ensemble multi hiérarchique et multidimensionnel. La volonté ne peut se perdre partout, tant qu’il reste un seul pour vouloir la porter. Il faut qu’un seul au moins continue à rêver. Je ne dis pas qu’il sera plus riche, ou meilleur, ou qu’il sera plus fort, je dis qu’il faut qu’il y ait un support, quelqu’un qui refuse de croire que tout est perdu, foutu fini, irrécupérable, quelqu’un qui veuille croire malgré tout parce que la foi a son garant dont des êtres humains sont aussi des garanties, pourquoi pas un naïf de service, mais c’est la raison pour laquelle il faut malgré tout continuer. Peut importe ce que l’on perd, encore moins ce que l’on gagne, on ne porte pas un pays comme on porte une famille, ni une planète comme on porte un continent, il faut continuer parce qu’il est du devoir de l’homme d’être le garant de la certitude ; une plante, un animal, une roche, le ciel et la terre ont le droit de dire qu’ils n’en peuvent plus, mais pas l’homme. Il est le garant de la certitude au cœur des tempêtes, de l’affirmation du beau temps, au cœur de la nuit de l’arrivée du jour, au cœur de toute chose il est le garant de l’opposé. Cette garantie n’est ni une puissance, ni une majesté ni un pouvoir, elle est la certitude du certain, la seule qui soit réclamée. Le désespoir est l’ennemi de l’homme parce qu’il brise les piliers qui le fondent.
Dans la mesure où l’essentiel du pari est que le flambeau continue à être porté par au moins un seul, on peut équiper tout un pays pour que ce seul là en bénéficie ou n’en bénéficie pas. C’est un sens du témoignage. Il  faut équiper parce que nul ne doit pouvoir dire je n’avais pas ou je ne pouvais pas ; quand bien même le flambeau ne serait porté que par un seul, celui à qui tout a manqué ou le contraire, cela importe peu. Le flambeau ne se perdra pas, la lumière ne s’éteindra pas et nous témoignerons toujours et encore et plus encore, vivant ou morts nous témoignons que ce monde terrible a toujours eu le choix, que nul n’a jamais été privé de rien et que pour les plus grandes choses celles qui n’avaient pas de prix, le minimum d’argent, si ce n’est rien n’a été demandé. Parce qu’il en a fait serment et qu’il a toujours raison.
C’est l’équipement oui, la volonté encore, la résistance toujours. Je n’ai jamais été en guerre contre personne, moi-même comme un autre est un pire ennemi qui me suffit amplement. A nous pauvres malheureux il ne nous est pas demandé grand-chose, porter un mot suffit, deux ou trois, une phrase de cette évidence dont nous savon tous qu’elle n’a pas besoin d’être formulée pour exister sans nous et sans laquelle nous n’existerions pas.  Dans l’histoire de l’éducation beaucoup de choses ont été tentées. L’enseignementà domicile entres autres. Ne pas donner ses enfants à d’autres est ce une solution. C’est à mon avis une bonne chose pour l’ego. Ne pas commencer par reconnaître qu’on est incapable de mener à bien et seul la tâche d’éduquer ses enfants est une bonne chose pour l’ego, ne pas reconnaître qu’on est incapable de mener à bien et seul, la tâche d’éduquer ses enfants est ue bonne chose. Tu me parles de la nécessité de diplômes, je te dirai qu’après tout tant de diplômés ne trouvent pas preneur ; comme autant de marchandises sur l’étal, qui ne trouvent pas acheteur, que l’on peut en effet choisir de ne pas laisser un autre que soi conditionner
sa propre progéniture et l’on conditionne les enfants dans les écoles comme l’on conditionne les aliments dans les chaînes des usines sans compter qu’en guise de condiments on leur apprend aussi ce qu’il faut porter, manger, chausser, reconnaître méconnaître, c’est un code barre qui sort de l’école quand il a obtenu le baccalauréat. L’essentiel de ce qui s’enseigne dans les écoles est limité et réduit ; quelque mois suffisent voire quelques semaines pour enseigner ce pour quoi on tient en otage des écoliers pendant une année scolaire. En moins de cinq ou sept ans l’entièreté du programme scolaire peut être enseignée en lieu des 15 ans minimum devenus nécessaires voire indispensables. Mais d’un autre côté qui aidera les parents à porter le poids de leurs enfants avec la patience nécessaire, raison pour laquelle les parents les jettent au plus tôt dans une maternelle comme au tout çà l’égout. D’autre part et ceci n’excluant pas cela, si les jeux d’enfants sont autres chose que ce qu’ils semblent être n’est ce pas une manière de commencer à les exploiter le plus tôt possible ? l’école ne rend elle pas les jeux d’enfants sérieux ? et d’entamer au plus tôt la marchandisation de ces petits anges ?

On peut parler aux gens pendant des heures, on peut dire aux gens toute l’étendue du monde, il vient un moment où un film à la télévision, une émission à la radio arrachent leur attention. Les choses sont ainsi faites et on n’y changera jamais rien, en dernier ressort une personne ne peut sauver qu’elle-même et c’est toujours de cela qu’il est question. En dernier ressort c’est de l’oubli que se nourrit la vie. C’est ainsi que nous passons notre vie à rencontrer des gens, entendre des paaroles et souvent à ne prêter attention qu’au futile et à négliger l’essentiel. Et l’homme ainsi court et court et court jusqu’au jour où il rencontre son destin. Ces paroles me viennent à l’esprit à mon arrivée à Ouarzazate, après une longue conversation dans le car avec un jeune homme de 30 ans licencié d’anglais ,’a-t’il dit et en voie de préparer une licence de philosophie ou de psychologie mais sans l’amour pour les études qui aurait justifié le tout, sans la cohérence dans les propos qui aurait accrédité le reste mais comme peut l’être un jeune homme de trente ans alors que je n’ai aucune idée de ce que peut être avoir trente ans en 2012.

Ouarzazate-Errachidia

Il est mort et il va mourir. C’est le commentaire fait par Barthes d’une photographie faite d’un condamné à mort dans sa cellule peu avant sa mort. J’avoue que la beauté de cette phrase m’a toujours frappé, au point que je m’en souviens encore des années après. C’était dans son essai sur la photographie, je m’en souviens aujourd’hui parce que j’ai photographié à Ouarzazate les étapes de la restauration d’un tableau de classe, le pire tableau disponible dans l’école. C’est la deuxième fois que cela m’arrive et je constate que les photos de la première ont disparu, effacés et c’est sans importance. Ce tableau fait n’a jamais été fait. La beauté de la suspension du temps, le présent non pas éternel mais si long de la photographie, parce qu’il peut durer plusieurs vies, mais présent sans âme cela va sans dire, présence de surface. Il va de soi que ce travail n’a pas été par ses destinataires , les élèves et les enseignants ou la direction de l’école mais par ces commanditaires, ceux qui dans le monde invisible ont rendu possible mon arrivée à Ouarzazate, ma nuit à l’hôtel, mon café du matin et la cigarette et le taxi. Celui qui a rendu possible ma vie, mon souffle, mon âme, qui a fabriqué mon corps de glaise, mes pieds et mes jambes et l’univers et l’horizon imperturbable des siècles et l’évidence de la vie comme celle de la mort et la terre et le ciel. Il n’y a jamais eu de contradiction parce que le même règne sur terre et dans le ciel, et que les deux mondes ont le même maître, leur créateur.
Puis je suis allé dans une seconde école, là l’expérience fut comme toujours poignante ; j’ai commis encore une fois la bêtise d’avoir l’honnêteté et la franchise d’afficher un prix mais d’offrir à la première cliente un supplément en lui demandant seulement d’accepter le supplément comme cadeau et remerciement mais de ne pas saborder le prix du reste dérisoire pour un travail qui fait du reste traverser le Maroc de long en large.
Evidemment il n’en a pas été ainsi. L’institutrice a déduit de mon geste qu’elle pouvait diviser mon prix par deux et s’est empressée de négocier mon travail au rabais, comme une passante qui veut se vanter auprès de ses copines d’avoir trouvé une bonne affaire au marché. Elle s’est ensuite arrangée pour multiplier par deux la masse de travail que j’avais à faire à seule fin de m’empêcher d’aller dans la classe du seul enseignant venu me demander de faire ce travail dans sa classe. Négligence, mépris, égoïsme, sans aucun doute. Me faire perdre mon temps de travail c’est faire perdre à une centaine d’éléves et donc de générations la possibilité de travail sur un tableau de classe adéquat en regard du programme proposé. A mes yeux, ce dont les enseignants n’ont pas du tout conscience pour leur majorité, cela équivaut à un crime contre l’humanité, mais à qui le dire si les premiers intéressés sont les plus grands criminels ?

J’arrive donc à Errachidia. A cinquante soixante km peut être un peu plus. Je sais que la ville est informée de ma venue. Ou à défaut quelqu’un dans la ville. Pour la seule raison que je considère tout souvenir qui afflue dans ma mémoire comme une citation que quelqu’un fait de moi. Quelque part dans le marché aux dattes de la ville quelqu’un m’a annoncé la bonne ou la mal venue. C’est toujours ainsi . De tels messages s’échangent dans le conscient ou le subconscient je ne sais, peut être que tout le monde les entend probablement pas. Certainement pas. Mais les villes s’annoncent aux villes et de ville en ville les messages passent. Peut être maintenant comprends mieux de quoi il est question quand on parle de téléphone arabe, c’est du moins là une partie du sujet. Est-ce que je vais rester à Errachidia ou pas, je ne sais. La ville voudra-t-elle m’accueillir ou pas est une autre manière de formuler la question. Formulée par Moise elle était plutôt de l’ordre de si vous entrez vous êtes les vainqueurs. Parce que les villes se prennent et ne se donnent pas.
Au final je ne suis pas resté à Errachidia plus de deux heures. Et j’ai aussitôt repris le car pour arriver à 7 heures du matin à Ain Bni Tahar, une centaine de km avant Oujda. J’ai travaillé dans cette ville dans deux écoles, j’ai fini vers deux ou trois heures de l’après midi, j’ai pris ensuite le car pour Jr arda. Là j’ai attendu le car environ une heure avant de le prendre pour Oujda. Je suis allé ensuite vers essaidia où en guise de station balnéaire je n’ai vu que les décombres d’un quartier en voie d’assainissement avant de reprendre dans la même soirée , faute d’avoir trouvé d’hôtel à prix correct, pour Nador, où j’ai travaillé le matin. Cette expédition aura duré cinq ou six jours du lundi au samedi matin, en attendant la prochaine course d’obstacles.




Paradoxalement L’excès de contrôle de contrôle est le plus grand frein qui soit pour le développement.
Echange de passagers entre deux cars à une heure trente du matin à Meknes ; échange de colis


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