C’est le double-bind. Quand le discours des autres devient le contexte de la pensée, ou le
contexte dans lequel évolue notre propre pensée. Ce qui arrive c’est que chaque
fois que penses quelque chose de concret, une parole vient t’en détourner. Au
bout du compte tu ne te sens plus de prise sur la réalité parce que la réalité
devient les mots qui sortent en permanence de la bouche des autres. Il en
advient de même avec la télévision. Elle devient elle aussi le contexte dans
lequel évolue ta pensée, ou ton Stream of consciousness. L’esprit arrêté ainsi ne se meut plus que dans le vide, comme en
apesanteur. C’est l’esprit vide quand bien même le ventre serait plein.
C’est la parole des femmes qui est ainsi
faite. : Un filet dans les rets duquel l’action des hommes est sans cesse
arrêtée. L’affaiblissement des hommes est la seule force des femmes qui n’en
ont pas, et cela est de manière générale la meilleure stratégie du faible face
au plus fort que lui, un affaiblissement permanent et continuel. La prison mentale dans laquelle elles piègent
les hommes est le contrepoint de la force physique qu’elles n’ont pas. C’est le
coup d’état permanent que l’épouse déçue fait au mari détesté. Je sais ce que
tu penses, je sais ce que tu fais, je sais ce que tu caches, etc. c’est
pourquoi la sagesse a toujours été le silence.
L’homme n’a que l’action a sa disposition :
sortir, bouger, travailler ou la méditation peut être ou l’écoute de soi mais
la solitude ne se retrouve pas toujours.
Ces choses là sont toujours en contrepoint, c’est pourquoi le temps doit
toujours être partagé et l’équilibre établi entre les différentes nécessité de
la vie de couple, la vie familiale, les besoins matériels, la vie spirituelle,
etc. L’équilibre est introuvable mais sa
quête doit être permanente.
Ta nourriture est le réceptacle constant des
paroles que tu entends (joseph), le ventre est ainsi une mémoire des discours
proférés et entendus. Entre les mailles de ce filet, il n’y a pour réponse que
ce vieux mythe qui rappelle que le seul moyen de dénouer l’indénouable est de
trancher, une mort rapide et sèche vaut mieux qu’une longue agonie.
Cette petite psychologie de bas étage ne doit pas
te faire oublier que tout est dans le livre et que la vie n’est que le moyen ou
l’occasion de passer le temps entre deux
moments inconnus.
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