Tabula rasa (littéralement : table rase) est un concept philosophique épistémologique selon lequel l'esprit humain naîtrait vierge et serait marqué, formé, « impressionné » (au sens d'« impression sensible ») par la seule expérience. La principale caractéristique de l'esprit serait sa passivité face à l'expérience sensible. Il s'agit donc d'un concept opposé à l'innéisme des idées, et à l'activité de l'esprit.
La métaphore est forte puisque la tabula (tabula cerae) était la tablette sur laquelle les Romains écrivaient et qu'ils grattaient avec l'extrémité plate du poinçon pour l'effacer1.
Selon cette théorie développée notamment par Aristote2 et John Locke3, l'esprit serait dépourvu d'idées innées, toute connaissance dérivant de l'expérience. Chez Aristote néanmoins, toutes les idées sont contenues dans l'esprit en puissance ou comme des possibles. L'expérience a pour rôle d'actualiser ces idées, de les rendre effectives dans l'esprit qui pense. Chez Locke au contraire, il n'y a pas même d'idées en puissance dans l'entendement humain : le principe de contradiction dérive a posteriori de la sensation, alors que chez Aristote il s'agit d'un principe a priori4. La table rase est illustrée au Moyen Age scolastique par l'adage Nihil est in intellectu quod non prius in sensu (« rien n'est dans l'intellect qui n'ait d'abord été dans les sens »).
La table rase fut critiquée par Emmanuel Kant dans la Critique de la raison pure, à la suite de Leibniz et ses Nouveaux Essais sur l'entendement humain. Kant y soutient la nécessité de l'existence de formes a priori de la sensibilité et de l'entendement (espace et temps, et catégories).
La métaphore de la tabula rasa a été également développée par Descartes dans un autre sens5: il s'agit alors du doute méthodique visant à se défaire des préjugés. Il faut abandonner toutes les choses apprises qui sont fausses et qui ne sont pas assez « stables » pour repartir sur d'autres bases plus stables que l'on construirait nous-mêmes. Il conviendrait ainsi de faire table rase, de pousser toutes nos connaissances de côté et de se reconstruire soi-même une connaissance personnelle, stable et vraie.
La métaphore et la théorie qu'elle illustre a surtout été reprise au XVIIIe siècle après Locke par les sensualistes dont Condorcet6.
Mon enfant
j'ai échoué à construire un systéme de pensée à partir du doute nécessaire. De même les formes a priori de la sensibilité et de l'entendement dépassent la mesure de ma compréhension. j'ai vécu une période, une parmi d'autres, où l'on nous a enseigné à fuir comme la peste toute idée de totalitarisme. L'on nous a enseigné que l'idée même de la totalité n'était par essence qu'une idée politique à visée forcément limitée, propagandiste. je regarde des milliers de personnes tous les jours, c'est peut être peu dire, et je suis à chaque fois surpris par l'aspect si limité de ce qu'ils énoncent, des besoins, des questions, des projets. et en les écoutant un peu plus, ou un peu moins à vrai dire, je fais ce constat terrible, qu'en lieu d'humains je n'ai devant moi que des pantins. c'st un peu comme si au dessus de chacune de leur tête tu voyais un petit enfant aux commandes, un seul enfant peut commander des centaines de corps et les faire circuler dans une ville ou un pays; Quand j’ai dit qu’Elliot était le petit garçon à sa maman, Antonin a répondu jalousement : «Non, il est à toute la famille !»; à moins que toute la famille ne soit à lui n'est ce pas?
ENFANT N'EST PAS EXACTEMENT LE BON MOT? DISONS COMPAGNON INVISIBLE MAIS CELUI QUE LES ENFANTS VOIENT ET ENTENDENT;
«Dis maman, dis une petite fille à sa mère, si on
se déshabille, est-ce que le personnage est tout nu aussi?». a l'image de cette petite fille nous appellerons cet enfant qui n'en est pas un, ce compagnon qui peu être le pire ou le meilleur, nous l'appellerons le personnage.
c'est donc du personnage qu'il est est question.
Qu'est ce donc que l'idée de totalité a de terrible ? l'idée de complétude? l'idée d'achévement? la totalité c'est l'englobant, qui supportte l'idée d'être englobé? les hommes adorent les chaînes, mais ils ne supportent pas de les voir. Les chaînes doivent être invisibles pour etre supportées. sans quoi, ils font comme les chevaux, ils renaclent dans leur crin. Quand je me lève le matin je sais que je suis pris dans un filet de chaînes. Les couleurs que je vois, les objets que je vois, les personnes femmes ou hommes que je vois, le regard que je porte ou ne porte pas sur le ciel ou la terre, tout cela me parle, parce que je sais aussitôt ce que le personnage a vu. Il ne sait pas ce que je pense, il faut que je lui parle, mais je sais ce que je vois.
le probléme est là et c'est là que nous retrouvons à la croisée des chemins; soit plonger dans la paranoia, (c'est un peu le malheur de celui qui me disait un jour ce n'est pas parce que tu es paranoiaque qu'ils ne vont pas t'attrapper), soit tracer sa route, en se fixant une activité. D'où l'importance des routines; se laver le visage, les dents, manger, se vêtir etc. C'est une voie parmi d'autres. j'imagine que selon les cultures les types de routine choisies pour échapper à l'emprise de cette paranoia sont variées. ainsi que l'ordre dans lequel elles se succédent.
Ils n'y pas de millions de solutions en vue. TU peux plonger ou prendre la vague telle qu'elle est, la surfer. Les jeux sont des modalisateurs, plus qu'autres choses. dans le surf ce qui compte c'est moins l'activité en elle même, parce qu'à y réflechir la capacité de surfuer appartient à la nature de la planche comme planche ayant une capacité de flottaison, que l'idée qu'elle énonce. donc tu peux prendre la monter la descendre, ou tu peux plonger. je comprends ce que tu veux dire par plonger, dans l'océan profond il n'y a pas de remous de surfaces.
J'imagine que parmi les hommes il en est qui plongent, d'autres qui surfent, comme il en est qui courrent ou d'autres qui montent. les possibilités sont multiples. il en est aussi qui se lavent à l'eau froide et d'autres à l'eau chaudes.
Que tu plonges ou que tu surfes, dans tous les cas, ce qui t'englobe ce sont les courants. qu'il s'agisse de courants de surface ou de courants de profondeur. Si tu marches tu suis des chemins et si tu voles, tu es porté par les vents. aux quatres coins de l'horizon, il n'y pas paq quatre voies différentes, mais une seule; il y a toujours quelque chose à suivre si l'on ne veut ni être emporté, ni se noyer, ni tomber ni chuter. qu'est ce donc qui te permet d'échapper à ces contraintes: bizarrement le seul moyen d'échapper aux contraintes n'est pas de chercher à y échapper mais de savoir ce qu'on veut faire d'elles. c'est une forme de sortie par le haut.
Tous les états dans lesquels tu te trouves sont bon. Imaginons; si tu as la possibilité un jour d'être manchot, un autre jour d'avoir tous tes menbres, un autre jour un troisième oeil, un autre jour seulement un pied, un autre jour une voiture et qui sait un jour un avion ou un bateau, nous éviterons l'âne bien sur, c'est un animal qui pour avoir rendu trop de services et bien peu considéré. La question n'est pas celle de l'état mais de ce que tu veux en faire, elle n'est pas celle de l'objet dit le registre juridique mais celle de sa destination. que l'on s'entende bien, c'est à cette certitude que tu dois arriver, pas à une autre. L'idée que l'état dans lequel ton corps se trouve pourrait commander ton état moral est celle qui m'insupporte le plus absolument. c'est de l'esprit que les états mentaux se commandent pas l'inverse. la conscience que tu as de ta présence petit personnage est telle que tout un chacun veut pouvoir te soumetre à sa volonté. Un capitaine de dix mille armées, tout le monde en veut, quand j'évoque l'idée de soumission , ce n'est jamais de soumission à des pantins que je parle, fussent-ils empereurs. ce que tu dois apprendre, c'est à déterminer ton degré ou niveau de présence en fonction de ce que tu veux faire, de concret. L'utilité est le régime unique qui puisse absoudre tes actes.
aujourd'hui par exemple, que constates tu; tu es parti travailler, faire oeuvre utile, et on t'a dit non merci, dans quelques jours. Ce qui était donc recherché et tu le sais bien, ce n'était pas ce que tes mains pouvaient faire, ou les mains que tu commandais, mais autre chose, cet autre chose comme tu as choisi de ne pas l'apportter on t'a refusé le travail. C'est ton corps qu'on voulait acheter, ou du moins c'est toujours dans ton corps que l'on veut écrire, si tu n'offres pas cette possibilité , tu réalises que les gens ne s'interessent que faussement à ce que tu fais. parce qu'en réalité, et c'est le constat que Dieu lui même a fait depuis trés longtemps, les êtres humains veulent manger baiser et chier et point. et les moyens de cela. Les infinies possibilités que leur procure leur nature d'esprit humain, leurs corps, ne les interessent pas. ils n'ont même pas atteint le dix millionnièmes des possibilités qui sont les leurs et ne les atteindront tout simplement jamais. c'est pourquoi la bêtise de la majorité d'entre eux les a condamné à l'enfer du regret, parce que l'enfer c'est simplement le regret qui brule les coeurs, sans plus. D'aussi loin que je me souvienne, il n'est de pire sort que celui des hommes qui veulent du bien aux hommes. Leur destin est d'être des écorchés vifs. il y a mille livres à écrire sur cela, et dieu seul sait le malheur de ses prophétes.
Il faut commencer par éteindre le doute. on ne peut porter le message à tous. les lignées d'être humains sont aussi des lignées d'héritages, ils ont hérité de générations en générations des choix qui ont été faits.
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